La grande muraille
La semaine dernière, on apprenait que plusieurs medias américains étaient la cible d’attaques informatiques, selon toutes évidences, en provenance de la Chine. Au cours de la fin de semaine, le gouvernement américain y est même allé de déclarations annonçant qu’il prendrait toutes attaques au sérieux et que des mesures allaient être prise pour sécuriser non seulement les infrastructures gouvernementale mais aussi le secteur privé. De son côté, la Chine, évidemment, réfute toutes les accusations en soutenant qu’il est impossible d’attribuer directement les actions au gouvernement Chinois. D’un côté comme de l’autre, les arguments sont légitimes.
Une chose est cependant irritante : plusieurs, ne semblent pas prendre la menace trop au sérieux. Trop longtemps, les possibilités de terrorisme électronique ou de guerre électronique n’ont pas été prises au sérieux. Résultat, l’Amérique du nord présente un retard important en ce qui concerne la sécurité de l’information.
Le paradigme de la guerre traditionnelle est-il chose du passé? La guerre telle qu’on la connait peut-elle encore être possible?
À l’heure où nous vivons dans une économie unifiée, où la majorité des nations sont impliquées dans des échanges économiques importants, il semble peu probable qu’une guerre traditionnelle oppose deux nations liées économiquement. Que reste-t-il comme option d’affrontement pour ces opposants « alliés » par défaut? Il va de soi que nos gouvernements doivent développer des capacités offensives en ce qui concerne l’informatique. Malheureusement, sur le terrain opérationnel virtuel, nos alliés et nous, ne sommes pas les maîtres de jeu. Faisons-nous face au début d’une nouvelle ère? Seul l’avenir saura le dire.